même s'ils s'en défendent. En effet, encore un paradoxe
frontiste : quand on écoutes Marine Le Pen (cette "femme de conviction"),
elle combat l'immigration et la "racaille des banlieues" quand elle est dans son costume de femme politique... mais lorsqu'elle enfile son costume qu'avocate, elle défend ceux qu'elle prend en joug.
Car si tout le monde ne le sait pas, mais elle est
titulaire d'une maîtrise et d'un DEA de droit pénal de la faculté
de Paris-Assas. Quant elle a commencé sa carrière comme avocate, au
barreau de Paris, elle aura à défendre des membres du FN poursuivis
pour violences physiques ou verbales. Le procès de son beau-frère,
Samuel Maréchal, pour "coups et blessures volontaires" sur
des lycéens en 1995 est d'ailleurs resté dans les annales.
La même
année, Maître Le Pen sauve aussi un client algérien, Nourredine
Hamidi, d'une expulsion qui lui était promise depuis ... 24 ans !
Elle reconnaissait encore récemment qu'il lui est arrivé, "de
plaider gratuitement en faveur" des immigrés. De 1992 à 1998
elle exerce au barreau de Paris où elle a plaidé régulièrement
devant la 23e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance
qui juge les comparutions immédiates qui concernent 7 fois sur 10
des racailles. Elle est connu au barreau de Paris comme étant
"l'avocate des sans papiers". Elle a défendu avec brio de
nombreux clandestins en bloquant leur expulsion et en leur obtenant
des papiers de séjour.
Et oui, comme tout politicien(ne) de "l'umps", elle
trompe les français ... sauf qu'elle se dit différent de "l'umps"
!
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