mercredi 18 juin 2014

Le Syndrôme NIMBY

connaissez-vous le syndrome NIMBY ? Il s'agit d'un acronyme anglais qui signifie "Not In My Back Yard" qu'on traduira mot à mot par "pas dans mon arrière-cour" mais que je traduirais plus volontier par "pas de ça chez moi". Par définition, il décrit l'opposition par des résidents à un projet local d’intérêt général dont ils considèrent qu’ils subiront des nuisances, soit les résidents eux-mêmes. En clair, quand on interroge les français pour savoir s'ils sont pour l'installation de ce genre de projets en France ils disent oui ... mais pas prêt de chez eux.

Les installations visées par ce syndrome sont : les grands bâtiments, les usines chimiques ou de dessalement, les parcs industriels, d'éoliennes ou les centrales électriques, les bases militaires, les antennes-relais, les décharges ou centres d'enfouissement, les incinérateurs, les prisons, les centres d'hébergement et de réinsertion sociale, les écoles et garderies (oui, ça aussi), les auberges de jeunesse, les stades, de nouveaux lotissements ou encore des programmes d'amélioration de transport (nouvelles routes ou autoroutes, chemins de fer, ports, aéroports) [...].

Et bien, croyez moi ou non, mais il semble bien que si ce syndrome est théoriquement local, on a droit à une version nationale depuis peu, avec le projet de réforme territorial. Quand on écoutes les français, ils sont pour cette réforme qui permettrait de faire quelques économies ... sauf pour leur région ! Où est la logique dans cette histoire ?

lundi 2 juin 2014

Comme quoi, le fn est comme les autres partis

même s'ils s'en défendent. En effet, encore un paradoxe frontiste : quand on écoutes Marine Le Pen (cette "femme de conviction"), elle combat l'immigration et la "racaille des banlieues" quand elle est dans son costume de femme politique... mais lorsqu'elle enfile son costume qu'avocate, elle défend ceux qu'elle prend en joug.

Car si tout le monde ne le sait pas, mais elle est titulaire d'une maîtrise et d'un DEA de droit pénal de la faculté de Paris-Assas. Quant elle a commencé sa carrière comme avocate, au barreau de Paris, elle aura à défendre des membres du FN poursuivis pour violences physiques ou verbales. Le procès de son beau-frère, Samuel Maréchal, pour "coups et blessures volontaires" sur des lycéens en 1995 est d'ailleurs resté dans les annales.

La même année, Maître Le Pen sauve aussi un client algérien, Nourredine Hamidi, d'une expulsion qui lui était promise depuis ... 24 ans ! Elle reconnaissait encore récemment qu'il lui est arrivé, "de plaider gratuitement en faveur" des immigrés. De 1992 à 1998 elle exerce au barreau de Paris où elle a plaidé régulièrement devant la 23e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance qui juge les comparutions immédiates qui concernent 7 fois sur 10 des racailles. Elle est connu au barreau de Paris comme étant "l'avocate des sans papiers". Elle a défendu avec brio de nombreux clandestins en bloquant leur expulsion et en leur obtenant des papiers de séjour.

Et oui, comme tout politicien(ne) de "l'umps", elle trompe les français ... sauf qu'elle se dit différent de "l'umps" !